Marine Schmitt

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LA FERME SAUVAGE

Espèces emblématiques sur la ferme

Une partie des jardins est située dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, sur un territoire qui se dessine avec prairies, forêts et zones humides..

On peut y observer : Azuré des mouillères, Gentiane pneumonante, Milan royal, Pie-Grièche écorcheur, Alouette des champs, Bec-croisé des sapins, Bouvreuil pivoine, Pic noir, Chouette hulotte, Hibou moyen-duc, Grand Corbeau, Crapaud calamite, ...

 

Des inventaires se lancent dés 2025 sur la ferme, vous aurez les résultats sur cette page !

Des aménagements favorables à la biodiversité vont être mis en place également : haies champêtres, haies sèches, mares, nichoirs, hibernaculum...

LE RÉSEAU Paysan de nature

Le point de départ est le lien entre 3 constats : le déclin de la biodiversité en zone agricole, l’enjeu de renouvellement de la population agricole et les attentes de la société. 

 

Des objectifs : Alors que l’agriculture est aujourd’hui identifiée comme l’une des causes de la fragilisation des diversités du vivant, une paysannerie se réinvente dans un nombre croissant de fermes en France, soucieuse de concilier production alimentaire rentable et accueil de la vie sauvage. 

La gestion future des espaces agricoles est à la croisée de tous les enjeux de société actuels et que la conjoncture est favorable pour installer un nouveau type d’agricultrices et d’agriculteurs, qui prendront soin du vivant sous toutes ses formes. Le renouvellement et le profil des paysans gestionnaires de nos territoires est le facteur clé de l’avenir de la biodiversité en zone rurale. 
En d’autres termes, nous devons dépasser les outils actuels de protection de la nature, qui ont été efficaces pour quelques espèces et des espaces restreints, mais qui ont été insuffisants pour endiguer le désastre biologique auquel on assiste aujourd’hui. 
Tel est l’objectif du projet Paysans de nature : multiplier les espaces dédiés à la conservation des espèces sauvages, en contribuant à installer des paysans et paysannes acteurs de la défense de la vie sauvage, en s’appuyant sur les politiques agricoles et environnementales existantes, avec une gouvernance territoriale, et en lien avec les habitantes et habitants des territoires. 

Toutes les données détaillées sur le site de Paysans de Nature

Des Terres pour la Biodiversité

Une agriculture paysanne économiquement viable et respectueuse de la nature est possible.  L’idée est d’intégrer la vie sauvage dans le système de cultures, de répondre aux enjeux de perte de biodiversité dans un milieu anthropisé et de montrer qu’on peut réaliser des productions agricoles, sans pour autant détruire la diversité du vivant: la production agricole est compatible avec la biodiversité sauvage.

 

Pour remplir ces objectifs, mes pratiques vont bien au-delà des labels et des certifications bio (dont les cahier des charges constitue un socle indispensable).

 

 

Une démarche double pour favoriser la biodiversité

Pour pouvoir pousser, il faut à une plante toute la faune des sols qui est sauvage, les vers de terre qui aménagent le sol, le Syrphe qui assurent la fécondation de nombreuses plantes à fleurs, les champignons qui capturent les nutriments, les communautés bactériennes qui fixent l’azote et le rendent disponible pour la plante… En conséquence, les dynamiques qui nourrissent la ferme, qui la font fonctionner, sont sauvages : croissance, germination, fabrication d’humus, et elles sont interdépendantes de la présence de myriades d’espèces non domestiquées.

Un seul mot d'ordre donc : réensauvager la ferme !

 

1. L’hospitalité active 

Créer des habitats pour la vie sauvage : on plante des haies, on construit des mares, on installe des nichoirs à chauve-souris, à oiseaux, on laisse des bandes enherbées qu’on ne broie que très tard dans la saison, on installe des tas de pierres pour les reptiles, on installe un verger diversifié, les planches de productions sont petites et diversifiées, on laisse des zones en jachères spontanées… bref, on donne un coup de pouce à la vie sauvage, en créant des aménagements légers capables de les accueillir pour qu’ils réactivent les dynamiques écologiques dont ils sont les garants. 

L’espace agricole est un lieu qui accueille spontanément des habitats pour la vie sauvage. L’idée est d’amener de l’hétérogénéité dans les pratiques agricoles.  Chacun de ces milieux amène son cortège d’animaux, de plantes, de champignons.

 

 

2. La libre évolution. 

Et puis on laisse évoluer librement certains espaces non cultivés, sans les nettoyer, sans les broyer, sans chercher à faire propre, en acceptant le « désordre » apparent. C'est-à-dire que l'on valorise des actions qui ont pour but de laisser une dynamique du milieu s’autonomiser. Quand on laisse s’exprimer les dynamiques végétales d’une bande enherbée ou d’une haie, on fait de la libre évolution.

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